1. |
S'ouvrir au mal
05:32
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Laissez entrer les ombres
Les fondations d’hier retourne à la poussière
Laissez entrer les ombres
Saison de déceptions
Cycle de haine
Saison de déceptions
Marche de peine
Laissez entrer les ombres
Laissez entrer les ombres
Laissez régner les ombres
Pleine puissance parmi les ombres
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2. |
Disciple je deviendrai
05:57
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Elle se nomme détresse, sous une forme de maitresse
Dans ses sessions d’ivresse, on peut ressentir ses caresses
Je laisse les lumières quitter par mes failles
Je laisse les ombres habiter mon temple
Je laisse les ombres faire leurs places
Je laisse les lumières quitter par mes failles
Je laisse les ombres faire leurs places,
Habiter mon temple, posséder mon temple
Endors-moi ou transforme-moi, mais disciple je deviendrai
Nouvelle nature proposée pour survivre j’obtiendrai
J’entends le plafond craquer sous le poids de ma déception
Les prières d’espoir n’ont aucun pouvoir
Et j’accepte les ombres aux commandes de mon temple
Elle se nomme détresse, sous une forme de maitresse
Dans ses sessions d’ivresse, on peut entendre ses promesses
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3. |
La marche
06:44
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Dans nos ruines viendront-elles les premières fleurs?
Les promesses de meilleurs jours patientent
Dans les vents d’incertitudes se poursuit la marche, la grande marche avec les ombres
Paysage de béton destiné à être poussière
Champs de bataille pour savoir, vouloir et pouvoir
Se poursuit l’aventure, la grande marche avec soi-même
La paix trouve sa place là où on ne vit pas
La paix prend son élan après notre passage
L’espoir est une mémoire qui désire
Dans nos ruines viendront-elles les premières fleurs?
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4. |
Vers l'abandon
10:44
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L’abandon de mes espoirs renforce ma prison
Sans l’étincelle d’y échapper
Sens-tu le combat de deux pulsions qui nous habitent ?
Celle de guérir, celle de mourir un peu chaque jour
Douleur sans nom et sans visage, laquelle nourrit-on ?
Souvenir du mal, souvenir du bien, souvenir pour sentence
Le doux parfum du chaos remplit l’air
L’angoisse s’installe et les craintes règnent
Je ressens les maux du craquement de mes os
L’abandon de mes espoirs renforce ma prison
Mes fonctions se réduisent et ne répondent plus
Mon battement de cœur devient lent et froid
Saison de déceptions
Ce reflet ne suffit pas
Saison de déceptions
Tout ce qui n’a pas guéri refait surface
Sens-tu le combat de deux pulsions qui nous habitent ?
Celle de guérir, celle de mourir un peu chaque jour
Douleur sans nom et sans visage, laquelle nourrit-on ?
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5. |
Au point de non-retour
06:55
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On brise ses ailes et on s’assure de la chute
On aspire à ce que l’on fut, sans espoir d’autre chose
On respire le malaise du monde d’hier et demain
Je transporte un mal et un vide à chaque jour
Un univers sur un fond de verre
Bonheur éphémère, empoisonné de rancœur
Sans étincelle, je cherche, le cœur lourd
Au point de non-retour, ma haine me rappelle
Je cherche, le cœur lourd, sans étincelle
Les ombres règnent parmi mes ruines
Au point de non-retour, ma peine me rappelle
On brise ses ailes et on s’assure de la chute
On aspire à ce que l’on fut, sans espoir d’autre chose
On respire le malaise du monde d’hier et demain
Les ombres règnent avec ma haine
Saison de déceptions
Cycle qui recommence
Les ombres règnent avec ma haine aux commandes
On respire le malaise du monde d’hier et demain
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À l'Ombre d'Héméra Levis, Québec
À l’ombre d’Héméra est un sextuor post-métal originaire de Lévis. L’identité de la formation s’affirme à travers les contrastes. L’univers musical du groupe est par moment brutal, intense, mais les nombreux passages mélodiques aux ambiances texturées viennent nuancer les œuvres. Les textes des chansons sont personnels, imagés, et issus d’une profonde réflexion sur le mal-être existentiel. ... more
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